Contact

Pour toute demande spécifique de réservation, merci de remplir le formulaire ci-dessous.

 

Hotel Colbert Avignon
France

Avignon ville de culture

Pour le tourisme et la détente, prendre le temps d'un voyage en Provence c'est s'arrêter sur l'histoire des siècles d'une cité classée au patrimoine de l'humanité par UNESCO.

La cité d'Avignon riche de culture, (musées, théâtes, art, artistes, expositions, églises...) vous enchantera.

Patrimoine et projets

Avignon, capitale de la chrétienté pendant le XIVème siècle doit, souvent avec l’aide de l’État ou de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, entretenir un patrimoine considérable à l’intérieur de ses cinq kilomètres de remparts. Cela concerne en premier lieu le Palais des Papes, 15 000 m² de surface, le plus important ensemble gothique du monde, classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Ce géant est sans cesse restauré, comme actuellement à hauteur de 5 millions d’euros pour ses deux jardins historiques et deux de ses tours de plus de cinquante mètres de haut.

palais des papes
 
                                Palais des papes

Avec une cinquantaine de monuments historiques classés et son célèbre pont, cette « Ville d’Art et d’Histoire » doit préserver un patrimoine important comme la Collégiale Saint-Agricol de 1322 ou la Chapelle du Bienheureux Pierre de Luxembourg de 1425, mais aussi des hôtels particuliers et des édifices civils. Trois exemples illustrent des approches différentes choisies pour parvenir à réaliser certaines de ces nombreuses rénovations : le Palais du Roure de 1469, l’Hôtel des Monnaies de 1619 et l’ancienne prison Sainte-Anne de 1871.

Palais du roure
                                Le palais du Roure

Les banquiers florentins Baroncelli-Javon occupèrent le Palais du Roure de 1492 à 1908. Jeanne de Flandreysy, femme de lettres, amie de Frédéric Mistral, écrivain et poète provençal, en fit après son achat en 1918 un « Institut Méditerranéen ». Cent ans plus tard, ce monument historique de 800 m² devenu « Centre d’études sur la Provence et les cultures latines » et musée a dû être rénové, façades, toitures et intérieur pour retrouver son lustre d’antan. Il s’agit là d’une démarche partagée par nombre de collectivités publiques : renforcer la beauté de la ville et l’attrait des lieux historiques au prix ici d’un million d’euros et souvent grâce à un effort financier permanent de conservation.

hotel des monnaies
                                         Hôtel des monnaies

Face au Palais des Papes, l’Hôtel des Monnaies a été édifié en 1619 par le vice-légat J.-F.de Bagni pour y battre monnaie. Sa façade présente un décor sculpté magnifique : tiare pontificale, aigle et dragon, armoiries du Pape Paul V et du Légat en titre le Cardinal Borghese. Pour redonner vie à ce monument historique délaissé depuis plusieurs années, la Ville vient de le vendre 2,6 millions d’euros à des investisseurs qui feront 4,5 millions de travaux pour créer une « Boutique – Hôtel » de 34 chambres. Dans la partie donnant sur la place du Palais des Papes, la Ville disposera de 300 m2 pour animer un « Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine »(CIAP): « La Maison des avignonnais », contrepartie de son classement comme « Ville d’Art et d’Histoire ».

prison saint anne

         Réhabilitation de la prison Sainte-Anne.

Cette « Maison Royale des Insensés » devenue prison en 1871, désaffectée en 2003, deviendra en 2020 un élément de dynamique urbaine dans un quartier situé à l’arrière du Palais des Papes. Ce projet de 25 millions d’euros porté par des investisseurs privés comprendra sur 8000 m² : des logements pour des personnes âgées et des étudiants, des commerces, des parkings, une auberge de jeunesse, etc. Une « friche artistique et culturelle » de 700 m² sera mise en contrepartie à la disposition de la Ville qui proposera des ateliers à de jeunes artistes et à des artisans d’art. Intégrant la chapelle des Pénitents Noirs de la Miséricorde, confrérie créée au XVIème siècle pour assister les prisonniers et les condamnés, cet ensemble devrait servir de catalyseur pour moderniser le périmètre historique qui l’entoure.

La nécessité de trouver des solutions originales pour conserver le patrimoine se double d’autres efforts pour organiser l’espace public dans un centre historique ceinturé de rempart comme celui d’Avignon. Apaiser le cœur de la cité, concilier la circulation automobile et la déambulation des résidents et des centaines de milliers de touristes constitue un autre chantier de plusieurs millions d’euros pour la Ville d’Avignon. L’enjeu est de trouver un équilibre entre rues piétonnes, politique de stationnement et la dynamique commerciale indispensable au développement du centre-ville qui doit conserver sa population, des activités administratives et culturelles pour renforcer l’attractivité touristique, etc et demeurer un centre de vie.

Musées :

Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de la Fondation Calvet

Un Musée Moderne

Musée Calvet
Les collections du Musée Calvet couvrent aussi bien l'archéologie, que les arts décoratifs, l'ethnographie ou encore les beaux-arts (objets d'art, dessins, sculptures et peintures du XVIau XXe siècle). L'ensemble des oeuvres de ce musée, à l'exception de dépôts, appartient à l'Etablissement Public Fondation Calvet. L'art moderne est représenté avec la salle Victor Martin inaugurée en mai 2010. 

 

La collection de peintures et sculptures présente des œuvres allant du XVe au XXe siècle. A côté des centaines de tableaux, des sculptures sont également exposées avec des œuvres de Camille Claudel, Francesco Laurana, Giambologna, James Pardier, des bronzes italiens et nordiques du XVIe et XVIIe siècle...
 
2021/2022.
 

Du 02/12/2021 au 17/01/2022.

Exposition l'empire des anges.

À l’occasion des fêtes, le musée sort de ses riches réserves plusieurs
œuvres célébrant la Nativité, l’Adoration des Bergers, l’Adoration
des Mages, la Vierge et l’Enfant, rassemblant peintures, dessins,
pastels. Plusieurs de ces tableaux ou dessins, français et italiens,
allant du XVI e au XVIIIe siècle, donnent à voir des anges «ces
oiseaux de l’âme.... élus de la création» (Rilke), agents de la divinité,
êtres d’une «beauté dangereuse» ou angelots au corps potelé et au
visage souriant. Au sein de la sélection opérée et rassemblée dans
le salon d’accueil, se détachent une spectaculaire Vierge à l’Enfant
honorée par les anges, due à un suiveur de Raphaël, un dépôt très
ancien du Louvre ou un impressionnant dessin à la plume et au lavis
avec rehauts de blanc, Apparition d’Anges de Marco Pino, un artiste qui œuvra à Rome au XVI e siècle.
Enfin, le visiteur pourra découvrir un dessin à la pierre noire, lavis, Vierge à l’Enfant endormi, d’une femme
peintre, célèbre en son temps à Bologne, Elisabetta Sirani, disparue prématurément en 1665.

28/05/2022. 16h30. Lecture de BALZAC

Charlotte Adrien,

Voyage d’un lion à Paris et ce qui s’ensuivit tiré de Scènes de
la vie publique et privée des animaux ,publié sous la direction de M. P. J.
Stahl, Paris, 1842, illustré par J. J. Granville.
La nouvelle, sous le masque de l’animal, est l’occasion pour l’auteur
de La Comédie humaine de stigmatiser les snobismes, travers de la vie
parisienne et de jouer de toutes les métaphores alors en usage
dans la langue française : les ours, de l’imprimeur, les lions, ou jeunes
élégants, les tigres, leur domestique, les loups-cerviers, les banquiers
affairistes, les rats, danseuses entretenues, les biches, demi-mondaines.
Dans ce volume collectif militant en faveur des animaux martyrs,
Balzac, un des premiers, évoque « les Droits des Bêtes ». Au
demeurant, en 1848, devait se tenir la première séance de la Société
protectrice des animaux en faveur de laquelle le comte de Laborde
et le duc de la Rochefoucauld- Liancourt avaient œuvré dès 1840.

Gratuit, sur réservation au 04 90 86 33 84, nombre de places limité.

Du 02/07 au 30/09/2022.

Exposition : Les fables De La Fontaine un trésor poétique de tous les temps.

Exposition d’éditions anciennes, modernes et pour enfants des
Fables de La Fontaine. Manifestation en collaboration avec la
Bibliothèque Ceccano, la Bibliothèque Inguimber tine de
Carpentras et le Muséum Requien
Les riches collections du Muséum Requien -animaux naturalisés
et planches botaniques- permettront d’illustrer un grand nombre
de fables emblématiques du recueil, tels Le loup et l’agneau,
La cigale et la fourmi, Le chêne et le roseau et autres merveilles
d’humour et de sagesse. Le prêt consenti par le musée Vouland, de
fauteuils à l’assise en tapisserie exploitant ce thème, manifeste la fas-
cination exercée par cette « troupe d’animaux » dont La Fontaine,
suivant ses propres mots, « se servit pour instruire les hommes ».



La Collection Lambert

Présentation

Collection Lambert - Facade Raspail - ©Berger&Berger
 

La Collection Lambert

La Collection Lambert en Avignon est un musée d’art contemporain unique, né à l’initiative d’un marchand d’art et collectionneur, Yvon Lambert, qui a fait don à l’État d’un ensemble exceptionnel d’œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Abritée au sein de deux magnifiques hôtels particuliers du XVIIIe siècle au cœur d’Avignon, la Collection Lambert y présente des expositions ambitieuses et un programme culturel et éducatif varié, avec le soutien de l’État, de la Ville d’Avignon, de la Région, du Département et de mécènes privés. Les lieux qui abritent la Collection Lambert, mis à sa disposition par la Ville d’Avignon, sont d’une richesse patrimoniale exceptionnelle. Deux très beaux hôtels particuliers construits au XVIIIe siècle, les hôtels de Caumont et de Montfaucon, ont été remarquablement réaménagés pour répondre aux besoins du musée.

2021/2022.

Du 30/10/2021 au 20/02/2022 Comics trip !.

Dans le cadre de l’année de la bande dessinée, la collection Lambert organise une exposition intitulée "Comics Trip !" dans laquelle sont interrogés les liens entretenus par les artistes avec l’esthétique des comics et du dessin narratif ainsi que les dialogues noués avec certains auteurs de bande dessinée à la pratique radicale. L’exposition montre comment depuis les années 1960 plusieurs générations d’artistes ont déconstruit nos relations au goût en abolissant les frontières entre les disciplines issues du grand art et des cultures populaires, en développant une esthétique fondée sur des gestes nourris aux différentes subcultures et contrecultures issues de la bande dessinée, des comics et plus largement du dessin narratif. Mais si l’art contemporain le plus établi a su accueillir ces différents travaux, la bande dessinée elle-même est aussi devenue le terrain de jeu d’auteurs radicaux qui en se détournant des dispositifs traditionnels de la discipline et en évitant notamment la donnée commerciale, ont produit des travaux singuliers qui ont eux aussi participé à la porosité des formes et des espaces qui leurs sont dédiés.

Du 30/10/2021 au 30/01/2022

L'intraitable beauté de nos vies sauvages #2.

L’exposition présentée à la Collection Lambert dans le cadre du programme Rendez-vous, Sous-sol, constitue le second volet du projet intitulé L’intraitable beauté de nos vies sauvages, initié en 2020 au FRAC Réunion.

Il s’envisage comme le récit à la fois réel et fantasmé d’une vie faite d’allers-retours entre le territoire insulaire des origines, son histoire et un continent européen pensé, non pas comme le passage obligé de l’épanouissement, mais comme une caisse de résonance des questionnements sur une/des identité(s) multiple(s), hybride(s) et mutante(s).

Dans un geste poétique fait d’appropriations savantes et de détournements sauvages, Stéphanie Brossard impose la déconstruction des récits communs, la créolisation des formes et des pensées, seule manière d’inventer l’identité et la culture à venir.

Du 10 octobre 2021 au 23/01/2022.

Nathalie Du Pasquier.

Après avoir récemment signé un multiple et un foulard pour la Collection Lambert, l’artiste Nathalie Du Pasquier succède à Loris Gréaud dans le programme La Collection mise à nu par ses artistes, même.

Chacun sait à quel point les relations de proximité, d’intimité et d’amitié qu’entretient Yvon Lambert avec les artistes dont il défend le travail imprègnent la collection conservée à Avignon et les expositions qui lui sont dédiées.
Le musée ne peut vivre sans leur présence et leur regard. Aussi tout au long de l’année les artistes sont invités à puiser dans ce fonds unique pour réaliser chacun une exposition qui révèle sa vision de la Collection Lambert.

Du 13/03 au 06/06/2022. Georges Tony Stoll - Le destin du Minotaure.

Formé à l'école des Beaux-Arts de Marseille, l'artiste devient particulièrement reconnu pour les photographies qu'il réalise à partir des années 1990, même si son travail très éclectique, prend autant la forme de peintures, dessins, vidéos, collages...
Invité à occuper l’ensemble des salles du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Montfaucon, l’artiste invente un monde hybride où photographies, dessins, sculptures, peintures sur toile ou sur laine, œuvres sonores et vidéos, constituent autant d’éléments sensibles nécessaires au déploiement de ce « territoire de l’abstraction » dans lequel nous nous trouvons embarqués à ses côtés, libres aventuriers d’une expérience partagée en commun, indubitablement.

 
Musée Angladon
 
 musée angladon
 
 
 Le Musée présente, dans un ancien hôtel particulier, demeure des fondateurs, des chefs d’œuvre de Degas, Cézanne, Sisley, Picasso, Modigliani, Van Gogh, provenant des collections du couturier J. Doucet.
Selon la volonté des donateurs, le reste de la demeure a conservé le charme d'un intérieur d'amateurs d'art présentant de nombreux tableaux, meubles estampillés et objets d'art : salon des 17e et 18e s., salle Renaissance, atelier d'artistes, cabinet d'Extrême Orient.
Un musée réinventé en 2016 porté par la volonté de faire naître auprès de ses visiteurs une relation intime avec les chefs-d’oeuvre qu’il conserve, le musée a réinterprété ses salles à travers un nouvel accrochage de sa collection permanente, plus lisible, plus savoureux, plus révélateur.

2022.

Jusqu'au 20/03/2022.

Manolo Ruiz-Pipo (Grenade 1929 – Agen 1998).

Né dans une famille ouverte aux idées nouvelles, Ruiz-Pipo vit sa jeunesse andalouse dans un climat doux et inspirant, brutalement obscurci par la disparition de son père en 1936, aux premières heures de la guerre civile espagnole.

La famille s’installe alors à Barcelone. Ruiz-Pipo fréquente l’École supérieure de design et d’art de Barcelone, la Llotja, comme Picasso quelques années auparavant, puis intègre l’Académie royale catalane des beaux-arts San Jorge. Pour subvenir à ses besoins, il travaille dans un atelier de décoration et de restauration de cadres et de tableaux anciens. Dès l’âge de dix-sept ans, il participe à des salons et des expositions collectives.

En 1954, il rejoint Paris et apprend les techniques de gravure auprès d’Édouard Goerg (1853-1969). Il découvre, au Musée du Louvre, les peintres de la réalité, Georges de La Tour et les frères Le Nain, capables de transposer le réel dans l’intemporel.

Par connaissance interposée, il rencontre Picasso, fréquente son atelier et, par son biais, entre en contact avec la galerie de Jeanne Castel, qui lui organise sa première exposition personnelle en 1955. Le Festival d’art dramatique d’Avignon lui décerne le Grand prix de peinture en 1956.

Ruiz-Pipo exerce quelques temps comme portraitiste de commande, notamment à Londres. Puis, de 1966 à 1976, il s’installe en Italie. Il y rencontre Giorgio de Chirico.

À l’occasion d’expositions à Amsterdam, entre 1975 et 1978, il étudie Rembrandt et Vermeer. Il est également accueilli en Australie par le grand collectionneur William Bowmore.

Ruiz-Pipo finit par se fixer en France, dans les années 80, à Bonaguil, dans le Lot-et-Garonne, où il se lie d’amitié avec Ossip Zadkine.

Ses œuvres naissent après maintes ébauches sur papier, la plupart sont des dessins au crayon sur des carnets. Parmi ses thèmes privilégiés, citons les scènes de repas, les fêtes autour d’une table, les paysans. Ruiz-Pipo aime à rendre hommage aux gens simples, dignes dans leur pauvreté, dans leur frugalité. Il travaille selon les préceptes classiques, avec la discipline d’un artisan, et cherche à montrer cette permanence du beau.

Aux environs de Biot à la fin des années 50, il peint des séries de femmes à la fontaine. Il en capte les attitudes, les bavardages anodins, la nonchalance, les gestes paisibles de la vie quotidienne en Provence. Sa peinture se veut humaniste. Elle est un hommage constant à la femme, à la féminité, à la maternité. Les thèmes et motifs qu’il choisit font régulièrement référence à la terre nourricière, à l’Andalousie de son enfance. Ses maîtres à penser – Federico Garcia Lorca, le musicien Manuel de Falla, Mozart… – l’accompagnent dans son travail. Ses compositions se développent en un long cheminement de l’extérieur vers l’intérieur.

« C’est toujours à l’intérieur que je voyage, à l’intérieur de l’intérieur, dans le cœur de mon cœur » dit-il.

À Cannes, à la galerie Cécile de Terssac, le peintre rencontre en 1962 Dominique et Philippe Tailleur. Ces derniers achètent le premier tableau de leur future riche collection d’art. C’est un Ruiz-Pipo.

05 mai 2022.

Un amour de Jacques Doucet. Lettres à Mme R. de Noëlle Châtelet.

Lecture théâtralisée

Le Musée Angladon – Collection Jacques Doucet a invité Noëlle Châtelet, essayiste et romancière, à fréquenter librement les collections, s’imprégner de l’esprit des lieux, y croiser les personnages qui en ont écrit l’histoire, et s’inspirer de ces rencontres. Ce compagnonnage initié à l’été 2021 donne lieu à l’écriture d’une correspondance librement rêvée, publiée aux éditions du Musée. Un amour de Jacques Doucet. Lettres à Mme R. fera l’objet d’une lecture théâtralisée, accompagnée d’une séance de dédicace et de rencontre avec le public.

Du 17 mai au 04 septembre 2022.

Prêt exceptionnel – « La danseuse Gabrielle » de Henri de Toulouse-Lautrec.

La danseuse Gabrielle 1890. Huile sur carton

Prêt exceptionnel consenti par le Musée Toulouse-Laurerec d’Albi.

Du jeudi 2 juin au dimanche 2 octobre 2022.

Le désir de la ligne. Henri Matisse dans les collections Doucet.

Exposition, en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art. Henri Matisse, Jacques Doucet. Deux personnages-clés des avant-gardes se regardent, s’admirent, se rêvent.




 

Musée Requien

musée requien

Le Musée Requien doit son nom à son créateur Esprit Requien (1788 - 1851) qui, en 1840, légua au Musée Calvet ses collections et sa bibliothèque. Esprit Requien s'est consacré très tôt à la botanique puis à la malacologie et la paléontologie. 

Depuis 1943, le musée est installé dans l'hôtel Raphaélis de Soissans (18e s.) qui jouxte le Musée Calvet. Avec plus de 900 000 spécimens, c'est un des Museum les plus importants de province. Il présente régulièrement des expositions. Il abrite également une importante bibliothèque d'étude et des réserves accessibles aux seuls chercheurs.
 
2021/2022.
 

Du 01 au 31 octobre 2021.

Exposition temporaire : Araignées de Provence.

L’arachnologue vauclusienne Anne Bounias-Delacour présente son
exposition de photographies d’araignées.
Détestées parce que méconnues, ces bestioles à 8 pattes sont
pourtant étonnantes dans leurs formes, leurs couleurs, leur pilosité
ou leurs mœurs.
Elles jouent de grands rôles dans l’équilibre des écosystèmes, à
travers la régulation des espèces.

Jusqu'au 05/03/2022.

Exposition vitrine : Les rapaces du jour.

Les rapaces sont des oiseaux protégés, à travers toute la France.
Si nous avons la chance d’en voir en pleine nature, il est parfois
compliqué d’observer tous les détails de l’animal. Les musées de
sciences naturelles nous donnent l’avantage de regarder avec
minutie ces animaux naturalisés, qui ne bougent pas, pour saisir ce
qui permet de les distinguer les uns des autres.
À travers les collections de la Fondation Calvet et de la Ville
d’Avignon, le Muséum Requien est riche de 35 espèces de
rapaces de jour. Pouvoir admirer ces oiseaux majestueux permet
de se rendre compte de la nécessité de les préserver, ainsi que
leurs milieux.

Du 08 octobre 2021 au 05 mars 2022.

La nature, la nuit.

Exposition qui vise à sensibiliser à la question de la pollution lumineuse en
prélude du Jour de la Nuit (le 9 octobre).
La nuit, pendant que la majorité des humains dort, la nature est bien vivante : les animaux nocturnes se déplacent, chassent, se séduisent… Alors que les papillons de jour comptent 253 espèces, on trouve plus de 5 000 sortes de papillons de nuit différentes ! Les plantes, aussi, ont un rythme différent.
Dans cette exposition, on trouve des présentations d’animaux naturalisés, pour apprendre à les reconnaître, ainsi que des plantes. Les explications sur leur mode de vie et sur l’impact des activités humaines sur ces espèces permettront de mieux vivre ensemble, dans une vision plus durable.

D'avril 2022 à mars 2023.

Exposition : La ménagerie des papes.

Les animaux en captivité sont partout autour de nous, qu’il s’agisse des animaux domestiques ou des
parcs zoologiques. À Avignon, la présence passée des papes a permis de voir arriver des animaux bien
exotiques : perruches ou lions côtoyaient alors des ours ou des sangliers.
À travers cette exposition, la « ménagerie des papes » est reconstituée : dans ces espaces qui étaient
autant des jardins que des zoos, présenter des animaux revêtait de multiples enjeux. Entre pouvoir,
biologie et Histoire, le Muséum Requien expose des spécimens des collections de la Fondation Calvet,
de la Ville d’Avignon et d’autres muséums, pour présenter ce bestiaire unique en France.

 
Théâtres:


Festival d'Avignon

Concept du festival d’Avignon

Chaque été, sous le soleil, la ville se transforme en une gigantesque scène de spectacle vivant. Dans la rue ou dans les théâtres, l’art se déploie partout!

Le centre ville d’Avignon (à l’intérieur des remparts) propose un grand nombre de théâtres dans lesquels sont programmés les spectacles du OFF (pour la plupart des créations).
Les spectacles du festival IN se déroulent dans des lieux de représentation en intra et extra-muros.

Les genres de spectacles proposés sont très variés: humour, jeune public, tous public,…

Festival dAvignon

 

Opéra Grand Avignon

L'Opéra Grand Avignon propose de nombreux spectacles dans le cadre de sa programmation culturelle. Opéra Grand Avignon est situé au Place De L'horloge à Avignon.

L'OPÉRA, HIER ET AUJOURD'HUI...

Déjà au XVIIème siècle, Molière venait jouer ses pièces dans la cité papale au Jeu de Paume. Quand celui-ci s'effondre en 1732, de grandes familles avignonnaises se regroupent avec de nobles étrangers dans une société d'actionnaires pour construire le Théâtre de la Comédie. En 1818, le Conseil Municipal envisage la construction d'un nouveau théâtre et le choix de l'emplacement se fixe place de l'Hôtel de Ville. Les travaux sont confiés aux architectes Bondon et Frary, et s'achèvent en 1825. Il brûlera vingt ans plus tard. Sur le même emplacement est alors construit l'actuel édifice (1847) qui compte 1120 places dans une magnifique salle « à l'italienne ».

L'Opéra demeure le témoin vivant d'une longue tradition culturelle sur le territoire du Grand Avignon.

La programmation de l'Opéra Grand Avignon témoigne d'un équilibre judicieux entre les formes du spectacle les plus diverses : opéra, danse, théâtre et musique. La pluralité des manifestations proposées lui permet de bénéficier d'une large audience auprès de tous les publics.

Pièce essentielle du rayonnement culturel du Grand Avignon, il réserve également une place significative au répertoire contemporain, ainsi qu'à la promotion de jeunes interprètes, chanteurs et musiciens. Lieu de création artistique, l'Opéra Grand Avignon a pour mission de présenter des spectacles dans les meilleures conditions à un public le plus large possible.

opera avignon

 

Théâtre benoît XII Avignon

Salle benoît XII est situé au 12 rue des Teinturiers à Avignon. Salle benoît XII propose au cours de l'année des événements culturels variés, notamment des concerts et des pièces de théâtre, des spectacles de danse.
Cet espace de 400 places géré par l'Institut supérieur des techniques du spectacle, accueille de nombreuses représentations tout au long de l'année ainsi que deux temps forts : le festival d'Avignon et les hivernales d'Avignon.

benot XII

Théâtre des Doms Avignon

Théâtre des Doms propose une programmation culturelle variée : des pièces de théâtre, ainsi que des concerts et des spectacles de danse.

Actif toute l'année, le Théâtre des Doms, pôle Sud de la création en Belgique francophone, est un relais pluridisciplinaire des expressions artistiques contemporaines venues de Wallonie et de Bruxelles. Il programme des spectacles, initie des rencontres, et apporte une "touche belge" dans plusieurs évènements. Pendant le festival, il accueille six à sept compagnies sélectionnées parmi une centaine de candidats, pour une programmation pluridisciplinaire : théâtre, danse, cirque, jeune public...

theatre des doms

Théâtre du Chêne Noir Avignon

Théâtre du Chêne Noir propose des pièces de théâtre à Avignon. Théâtre du Chêne Noir est situé au 8 Bis, Rue Sainte Catherine à Avignon.

Implanté dans le centre historique depuis 1971, le Théâtre du Chêne Noir propose tout au long de l'année de nombreuses pièces de théâtre mais aussi des concerts, des conférences, des expositions, des soirées électro, une formation au métier de l'acteur....

Thtre du Chne Noir Avignon

Théâtre du chien qui fume Avignon

Théâtre du chien qui fume est situé au 75 rue des teinturiers à Avignon. Les spectateurs peuvent découvrir à Théâtre du chien qui fume de nombreuses pièces de théâtre, ainsi que des spectacles jeune public et des concerts, des expositions.
Le Théâtre du chien qui fume est un lieu permanent dédié au spectacle vivant à Avignon, fondé par Gérard Vantaggioli. Ce théâtre accueille depuis 1982 la Compagnie du chien qui fume ainsi que de nombreuses compagnies théâtrales, danseurs, musiciens français et étrangers tout au long de la saison culturelle et dans le cadre du festival d'Avignon.

Thtre du chien qui fume Avignon

 

Fabrik' Théâtre Avignon

Fabrik' Théâtre propose de nombreux spectacles dans le cadre de sa programmation culturelle. Fabrik' Théâtre est situé au 1 Rue Du Théâtre à Avignon.
héâtre permanent d'Avignon La Fabrik'Théatre est une friche, un espace atypique, face à l'université, à la lisière de l'intra et de l'extra muros.

Un lieu alternatif d'expression culturelle et de création qui propose tout au long de l'année divers projets et créations ayant comme point commun : la volonté de réaliser des oeuvres originales et singulières.

Pendant très longtemps, on y a réparé les automobiles. Puis vinrent les artistes. Ils s'y installèrent, c'était "Le Théâtre du Graal". C'est ainsi que l'atelier où l'on soignait la mécanique, devînt un entrepôt où l'on se préoccupa des âmes.

Un nouveau lieu de Culture venait de naître à Avignon.

Puis, en 1997, d'autres artistes, saltimbanques, comédiens, plasticiens, danseurs, musiciens du "Théâtre du Kronope", chassés d'un autre lieu par l'intolérance, vinrent investir l'endroit providentiel. Artistes et ouvriers de la scène, il le nommèrent "Fabrik'Théâtre" et l'endroit devint, de Friche Industrielle, Friche Artistique.

Où l'on parle de culture et de principes...

L'idée culturelle qui s'y développa mit en évidence les mots d'interdisciplinarité et d'aide à la production artistique. C'est ainsi que depuis 1997 la Fabrik'Théâtre est devenue, de par sa pratique, un lieu alternatif d'expression et de culture, puis un support actif d'aide à la production de spectacles vivants.

Et où l'on pose des actes...

Chaque mois, chaque année passés, et chaque fois un peu plus, la Fabrik'Théâtre a essayé, par des résidences d'artistes, des rencontres, des programmations, des échanges entre des expressions artistiques diverses et des créations, de s'attacher au processus de création et à sa dynamique.

En fait, la démarche qui s'affirme, vise à réintroduire dans la création artistique vivante, les temps de l'échange et de la relation avec les artistes, le public, les professionnels du spectacle, le quartier, la ville et les galaxies lointaines.

Nous voulons que chaque acte posé dans notre champ d'intervention, soit l'occasion de débat sur la société, sur la nature humaine et ses interrogations. C'est cela que d'aucun nommeront "démarche alternative" mais que nous préférons dire "citoyenne", car il s'agit d'être là, présents et acteurs de la société à laquelle nous appartenons.

Fabrik Thtre Avignon

Théâtre du balcon Avignon

Théâtre du balcon propose de nombreux spectacles dans le cadre de sa programmation culturelle. Théâtre du balcon est situé au 38 Rue Guillaume Puy à Avignon.

Sous l'impulsion de la Cie Serge Barbuscia,"le Balcon" depuis 26 ans, s'est affirmé comme un lieu permanent et "emblématique" de la vie théâtrale avignonnaise. Espace de création et de diffusion, le Théâtre du Balcon a contribué à la découverte et à l'épanouissement de nombreux artistes, musiciens, comédiens, auteurs...qui ont su tisser la confiance d'un public exigeant et curieux.

Nos créations voyagent en France et à l'Etranger. En Europe :Espagne, Portugal, Belgique, Pologne, Luxembourg...En Asie : Japon, Chine, Corée. En Afrique : Gabon. Cuba

"Le Balcon" Scène d'Avignon, conventionné par la ville d'Avignon et le Conseil Général de Vaucluse. Soutenu par le Conseil Régional PACA et l'association Beaumarchais/SACD.

"Le Balcon" est un théâtre permanent qui propose une saison d'octobre à juin et une programmation sur le Festival d'Avignon. De façon régulière, il présente les créations de la Cie Serge Barbuscia et accueille des artistes en résidence. Durant la saison (d'hiver), le lieu est proposé dans différentes configurations entre autre pour les lectures qui se passent essentiellement sur le plateau du théâtre. C'est un lieu parfaitement équipé et qui répond aux besoins de la plupart des Cies.

1200px Thtre du Balcon

Théâtre des halles Avignon

Théâtre des halles propose de nombreux spectacles dans le cadre de sa programmation culturelle. Théâtre des halles est situé au 4 Rue Noël Biret à Avignon.

Lieu permanent de la scène culturelle avignonnaise dirigé par Alain Timár, le Théâtre des Halles accueille un à deux spectacles chaque mois ainsi que de nombreuses représentations dans le cadre du festival d'Avignon. Après des études supérieures en France et un parcours dans diverses compagnies théâtrales, Alain Timár décide de s'installer à Avignon où il fonde le Théâtre des Halles qu'il dirige et anime depuis 1983. Il poursuit conjointement un travail de metteur en scène, de scénographe et de plasticien.

theatre des halles

Théâtre des Béliers Avignon

Théâtre des Béliers propose des pièces de théâtre. Théâtre des Béliers est situé au 53 Rue Du Portail Magnanen à Avignon.

Le Théâtre des Béliers Avignon est dirigé par Arthur Jugnot, Frédéric Thibault, David Roussel et Florent Bruneau depuis 2006.

2017 c'est la 12ème saison des BELIERS!
C'est aussi l'année des grandes promesses!Dans la grande salle, on vous promet donc des taulards, des vélos, une caravane, une boite magique, un cinéma clandestin, des lapins, des chatons et des zombies.
Dans la petite salle, on vous promet un arlequin, Richard 3, une famille réunie, un carencé du A, des madeleines, un chapeau de paille, une mariée, un Bashir et un météore.On vous promet des voir des artistes « moliérisés » mais aussi les nouveaux talents de la jeune scène théâtrale.
On vous promet de vous divertir, de réfléchir, de vous interroger, de vous effrayer.Alors venez rejoindre notre bergerie!
On vous promet de vous accueillir non pas comme des moutons...mais comme des béliers!
JUST BEEH!

 Thtre des Bliers Avignon

Théâtre Des Carmes André Benedetto Avignon

Théâtre Des Carmes André Benedetto propose des pièces de théâtre Théâtre Des Carmes André Benedetto est situé au 6, Place Des Carmes à Avignon.

Le Théâtre des Carmes André Benedetto, fondateur du Festival Off, vous propose une programmation riche et variée tout au long de l'année. Théâtre de texte et de rencontres, lieu de résidence et de création, il soutient les compagnies locales et nationales.

theatre des carmes

 

Patrimoine religieux.

 

Notre Dame des Doms  


AvignonNDdes Domsgalerie baroque

Cathédrale Notre-Dame-des-Doms d'Avignon

La cathédrale

L’Ecclesia est le rassemblement de tous par le Christ, dont l’évêque est « l’envoyé » dans la succession apostolique. Ce rassemblement se fait prioritairement dans l’église ou siège l’évêque. Il y a sa cathèdre. D’où le nom d’église cathédrale.
La cathèdre est, à Notre Dame des Doms, particulièrement significative. En marbre blanc, elle fut sculptée au XII e siècle, avec les symboles de deux évangélistes : saint Marc et saint Luc. Elle symbolise la solidité de l’enseignement du pasteur qui y est installé solennellement, ainsi que son autorité de service pour tout le peuple qu’il est chargé d’enseigner, sanctifier et conduire à la suite du Christ, bon pasteur. L’ambon tout proche, lieu de proclamation de la Parole de Dieu, offre quant à lui, le beau symbole de l’aigle de saint Jean.
L’autel du XIIe siècle est solide comme la pierre du sacrifice, la table assurée qui nourrit tous ceux et celles qui se rassemblent autour d’elle. Le Christ sculpté sur le bandeau frontal indique qu’il est Lui-même notre rocher et notre nourriture. Les papes d’Avignon, les évêques puis les archevêques d’Avignon y ont célébré la messe.
Depuis son origine, Notre Dame des Doms est la cathédrale du diocèse d’Avignon. C’est le lieu de la célébration des fêtes majeures de l’année et de la vie chrétienne.
Succédant à l’Ecclesia major dans un ensemble épiscopal du Ve siècle, portant dès le Xe siècle la dédicace à la Vierge Mère de Dieu, la cathédrale prendra sa forme actuelle au XII siècle. C’est le lieu de mémoire de tout le diocèse. On y conserve les reliques des saints du terroir, les souvenirs les plus précieux de son histoire, la sépulture des évêques.

La Métropole

Par la bulle Etsi Immaculata, du 21 novembre 1475, le Pape Sixte IV érigera l’évêché d’Avignon en archevêché en raison « Du sentiment de sincère dévouement et d’entière fidélité des avignonnais » au Saint Siège. Les évêchés du Comtat étaient rattachés au nouveau siège et ce, jusqu’à la Révolution. Le premier archevêque fut Julien de la Rovère, neveu du Pape, lui-même futur pape Jules II.
La cathédrale Notre Dame des Doms prend alors le nom d’église métropolitaine, ou plus simplement « Métropole ». Tous les documents, conservés aux archives départementales de Vaucluse, la nomment ainsi.
Après la tourmente révolutionnaire, et à la suite du Concordat, la bulle Qui Christi Domini du 29 novembre 1801, restaure Avignon comme évêché simple, regroupant cependant les départements du Vaucluse et du Gard. Notre Dame des Doms étant dévastée, la collégiale Saint Agricol fut choisie comme cathédrale.
Le Concordat de 1817 va rendre à Avignon son titre de siège métropolitain avec les évêchés de Valence, Nîmes et Montpellier comme suffragants. C’est le début de la grande restauration de la Métropole comme église du siège archiépiscopal.
La conscience de sa valeur dans l’histoire de l’Eglise est si grande, que par le bref Cum alias du 22 décembre 1854, le pape Pie IX l’érigera en basilique mineure avec agrégation de son Chapitre à celui de sainte Marie Majeure.

Aujourd’hui

Par un décret de la Congrégation pour les évêques, donné à Rome, le 8 décembre 2002, les Provinces ecclésiastiques en France étaient restructurées, « De sorte que, dans la mesure du possible, elles coïncident avec les régions administratives civiles ». Il était établit que « La Province de Marseille, nouvellement érigée, comprendra l’Eglise métropolitaine de Marseille et les Eglises suffragantes d’Aix en Provence, jusqu’à présent métropolitaine – qui gardera la dignité archiépiscopale – et les Eglises d’Ajaccio, de Digne, de Fréjus-Toulon, de Gap, de Nice –jusqu’à présent suffragantes de l’archidiocèse d’Aix en Provence- et d’Avignon, jusqu’à présent métropolitaine, qui gardera la dignité archiépiscopale. »
L’archevêque d’Avignon conserve ainsi son titre archiépiscopal et son église du siège, celui de « Basilique Métropolitaine ».
Il ne s’agit en rien d’un « cursus honorum » déplacé, mais d’un respect de l’histoire exceptionnelle de notre Eglise diocésaine, confirmé par le classement de la Métropole Notre Dame des Doms au patrimoine mondial en 1995.
Ce titre permet de la distinguer au sein des 5 autres cathédrales, non pas « anciennes » mais « historiques », de l’actuel archidiocèse d’Avignon : Canoniquement, tout évêque étant évêque d’un lieu particulier, il lui est donné le titre d’un siège même si celui-ci n’est plus attaché à une juridiction particulière. C’est bien le cas pour nos cathédrales historiques : Orange, Carpentras, Apt, Cavaillon et Vaison.
Plus largement, l’appellation de « Métropole » qui demeure légitimement la sienne, dit beaucoup de sa mission d’Eglise-mère, pour tout homme qui vient y participer à la messe dominicale ou de semaine, prier, ou tout simplement en admirer les chef d’œuvres qui la parent. Selon le sens propre du mot « Métropole » qui la qualifie, Notre Dame des Doms est, au milieu d’une cité d’accueil et de culture, d’un diocèse ouvert aux quatre coins du monde, un bel héritage qui nous pousse à vivre aujourd’hui un chemin de mission et de sainteté. Dans la conscience de son histoire exceptionnelle et des enjeux pour aujourd’hui, nous lui conservons avec soin ce beau titre.

basilique saint pierre

        Basilique Saint-Pierre d'Avignon

Un peu d’histoire

La basilique Saint-Pierre est une église de style gothique située à Avignon sur la place Saint-Pierre. Édifiée à l’emplacement d’une première construction du VIIe siècle, sa reconstruction actuelle date de 1358.

Selon la tradition, un premier édifice fut construit au VIIe siècle et ravagé par les sarrasins. Sur ses ruines, Foulques II entame une reconstruction (première mention dans les texte de l’église Saint-Pierre date de cette époque).

C’est la générosité du cardinal Pierre des Prés, en 1358, qui permet la construction de bâtiments de chanoine et du cloître, aujourd’hui disparu. Le pape Innocent VI l’érige en collégiale.

Au XVe siècle, la nef fut allongée et dotée de nouvelles chapelles. Le parvis date de 1486, le clocher de 1495. Les décors de la façade débutent en 1512.

Dès 1840, elle fut classée monument historique.

collegiale saint agricol avignon
           Collégiale Saint-Agricol

La Collégiale Saint-Agricol d’Avignon est une église bâtie au VIIe siècle par saint Agricol. Elle est située à Avignon et fut élevée au rang de collégiale par Jean XXII en 1321. L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 19801. Elle est de style gothique.

La tradition attribue à saint Agricol, évêque d’Avignon entre 660 et 700, la construction d’une église à cet emplacement. Des fouilles au pied de la Collégiale ont d’ailleurs mis au jour des sépultures de cette époque, ainsi que des structures antiques. Après les ravages des Sarrasins, l’église est rebâtie par l’évêque Foulques II.

En 1321, le pape Jean XXII l’érige en collégiale, et finance une partie des travaux d’agrandissement2.

Au XVe siècle, de nombreux travaux aménagement y sont apportés :

La nef est allongée, ce qui entraine l’annexion de la chapelle de l’Aumône de la Petite Fusterie (datant de 1391).
Construction de la façade actuelle
Construction du parvis et de l’escalier.

Après la Révolution française, la collégiale est restaurée en 1802, par l’évêque, qui la consacre cathédrale, en attendant la réhabilitation de la Cathédrale Notre-Dame des Doms d’Avignon.

collegiale saint didier
         Collégiale Saint-Didier d'Avignon

Première église Saint-Didier

Située au centre de la ville, elle a pris la place d’une vieille église que la tradition hagiographique faisait remonter au VIIe siècle avec Agricol d’Avignon comme fondateur.

Mais le premier texte qui la signale est daté de 1008 lors d’une donation de Saint-Didier et de sa manse faite par l’évêque Rostaing d’Avignon à l’abbaye de Montmajour.

Une église gothique

L’édification d’une nouvelle église est due à la présence des papes d’Avignon.

Ce fut le cardinal Bertrand de Deaux qui, dans son testament, imposa à ses héritiers de faire construire sur sa succession une église. Cette clause fut avalisée par Innocent VI le 22 novembre 1355. Le prix-fait de sa réalisation fut signé le 4 mai 1356 devant notaire avec 4 lapicides de la région qui ont formé une société pour la construction afin de se partager les profits et les risques2. Ces quatre lapicides sont :

Jean Postier, de Salon-de-Provence, qui a travaillé sur le Palais des Papres,
Guillaume Ébrard, originaire de Saint-Maximin,
Guilhem Payslotros, de « Santo molano de insula », qui se désiste peu après,
Jaume Laugier, qui doit âtre jeune car c’est son père qui signe.

Ils sont placés son le contrôle de Jaume Alasaud, maître maçon originaire d’Avignon. Il a déjà réalisé l’abside de la chapelle Notre-Dame-des-Miracles à partir de 1326, travaillé sur la collégiale de Villeneuve-lès-Avignon en 1333. Il a élevé la tour de Trouillas au Palais des Papes en 1339. En 1340, il supervise l’élévation de murailles du cloître du Palais-Vieux. Il est actif jusqu’en 13663.

L’église a été construite en trois ans et quatre mois et consacrée le 20 septembre 1359. En l’état, cet édifice est considéré comme le plus caractéristique du gothique avignonnais.

glise Saint Symphorien les Carmes
 Église Saint-Symphorien-les-Carmes

L’histoire

Les Grands Carmes s’installèrent ici, en dehors de l’enceinte de la Commune, dès 1267, et y élevèrent leur couvent et leur église.

Une reconstruction fut entreprise par Jean XXII en 1320 mais les travaux étaient toujours en cours sous Clément VI, qui en poursuivit le financement. L’église conventuelle fut consacrée définitivement le 10 avril 1520 : c’était alors une des plus vastes de la ville.

Un effondrement important se produisit le 20 mai 1672, ne laissant debout que la façade, le chœur et les chapelles latérales.

La reconstruction fut aussitôt entreprise et dura plus de six ans, l’édifice étant à nouveau béni le 9 juillet 1678.

La Révolution chassa les Grands Carmes en 1791, puis le bâtiment devint un lieu de réunions publiques, et ensuite le siège du Club des Jacobins avignonnais. Il échappa ainsi à la démolition, contrairement à son voisin le couvent des Grands Augustins.

L’église Saint-Symphorien des Carmes a été inscrite au titre des monuments historique le 7 novembre 1932.

temple saint martial

         Temple Saint-Martial d'Avignon

A l’emplacement de St Martial, la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence, possédait une maison, au bord de la Sorgues qui coulait le long de l’actuelle rue J-H. Fabre. C’est dans cette maison que fut conclu en 1348 l’acte par lequel la reine vendait au pape Clément VI la ville d’Avignon et les biens qu’elle y possédait.

En 1363, le pape Urbain V donna cette maison aux Bénédictins de Cluny, et en 1378 le cardinal Pierre de Cros, ancien archevêque d’Arles, y fonda un collège et commença les travaux de l’église, qui ne fut terminée qu’en 1388. L’architecte en était Pierre Morel, également maître d’œuvre de l’église des Célestins toute proche. L’église abritait de superbes tombeaux ; parmi eux, le célèbre transi du cardinal Lagrange, aujourd’hui conservé au Musée du Petit Palais. Le monastère-collège fut très florissant et abritait une riche bibliothèque.

En 1700, l’architecte Pierre Mignard refit le grand portail d’entrée tel qu’on le voit aujourd’hui et agrandit à l’ouest les bâtiments conventuels. A la Révolution, les tombeaux furent détruis la bibliothèque et les archives dispersées, l’église désaffectée. Le couvent servit alors de caserne à la gendarmerie.

Sous l’Empire, Saint Martial fut attribué à la Ville d’Avignon, qui y installa tableaux, manuscrits et livres provenant des établissements religieux et des émigrés. Ces collections furent unies à celles d’Esprit Calvet pour former le Muséum Calvet, qui resta à St Martial jusqu’en 1834. Dans d’autres parties de l’abbaye, on installa également le Musée d’Histoire naturelle, plus tard Musée Requien, et le jardin de l’abbaye (dont l’actuel square Agricol Perdiguier n’est qu’une petite partie) fut transformé en jardin botanique. Les locaux laissés vides par le déprat du Musée Calvet furent attribués en 1835 à l’Ecole Normale d’instituteurs. Les bâtiments de l’école elle-même sont maintenant démolis, mais une école d’adultes, puis une école primaire annexées à l’Ecole Normale fonctionnèrent dans l’église. Des cours communaux gratuits y furent organisés, où enseignèrent en particulier l’entomologiste Jean- Henri Fabre, qui fut également conservateur du Musée Requien, et le poète Stéphane Mallarmé. L’Ecole Normale quitta Sanit Martial en 1880.

En 1855, le percement du Cours Bonaparte (aujourd’hui Cour Jean Jaurès) détruisit une partie des bâtiments de l’ancien couvent et traversa le Musée d’Histoire naturelle et le jardin botanique. Une nouvelle façade fur rebâtie, qui reprit l’ordonnance des bâtiments de Pierre Mignard. Le Musée Requien, réaménagé, resta à Saint Martial jusqu’en 1898, puis laissa la place successivement à la Poste principale et à l’Office du tourisme.

eglise des celestins avignon

                Église des Célestins

L'église des Célestins est une église conventuelle désaffectée, située à Avignon sur la place des Corps-Saints. Elle a été construite à partir de 1395 à l'initiative de l'antipape Clément VII et du roi de France Charles VI près de la tombe de Pierre de Luxembourg. De nombreuses reliques et les dépouilles de personnages illustres y furent par la suite déposés.

Dernière fondation de la papauté avignonnaise, unique fondation royale dans la ville pontificale, le couvent des Célestins fut le plus riche de la cité et reste encore de nos jours, au moins dans son gros œuvre, le moins dégradé de ses établissements monastiques, présentant toujours son église, son cloître et une grande partie des bâtiments réguliers.

L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 8 juin 19141. Du fait des nombreuses reliques qui y ont été déposées au fil du temps, la place avoisinante porte depuis 1843 le nom de place des Corps Saint.

 

 

 

Pour vous accueillir, l'hôtel le Colbert situé dans le centre médiéval vous propose ses chambres provençales avec climatisation, son patio décoré et fleuri, l'accès libre wifi dans tout l'hôtel.